Les aventures de Springfellow Hawke et Dominic Santini à bord du « Supercopter », sorte de « K2000 » des airs sur-armé sans intelligence artificielle.
Springfellow Hawke est toujours prêt à aider ceux qui ont des problèmes, mais, chose assez rare pour un héros, son côté sombre est à la limite de l’antipathie : on ressent bien plus sa violence intérieure (peut-être des restes du Viet-Nam) que son envie d’aider.
À l’opposé, Dominic Santini, propriétaire de la société « Santini Air » et vieux routard du combat, est toujours d’humeur joviale. Constamment à l’arrière, il est chargé d’armer les missiles ou de consulter l’ordinateur de bord.
À noter aussi la présence de Michael Archangel, le patron borgne vêtu de blanc, qui tel un Pete Thornton, se débat dans le rôle d’un patron d’une fondation privée qui ne sert à rien ;))
« Supercopter » est né de l’amour de Donald P. Bellisario pour les hélicoptères depuis la création de « Magnum » mais ne trouvera jamais l’inspiration suffisante pour égaler des séries comme « Magnum », « Jag », ou même « Tequilla et Bonetti » ! L’architecture de chaque scénario de « Supercopter » est décevante de banalité. Pour exemple, nous pourrons citer le faux « Supercopter » méchant (avec l’avant rouge)…
Pis encore, la quatrième saison de « Supercopter » baptisée « Airwolf II », se déroule sans Jan-Michael Vicent et Ernest Borgnine et conte les nouvelles aventures du frère de Stringfellow Hawke et de la fille de Dominic Santini. Un désastre !