Ambitieux, survolté, expert et idéaliste, le jeune Michael Flaherty conseille et dirige le maire de New-York, l’ineffable Randal Winston.
Mais autour de Michael, son équipe de collaborateurs est très hétéroclite : une secrétaire perturbée par sa vie privée chaotique, un homosexuel attaché à la défense des minorités, un attaché de presse très maladroit, et bien d’autres figures. Pour ne rien arranger, son second, Stuart, semble prêt à tout pour lui prendre sa place.
Enfin, il y a la séduisante Ashley, dont il est amoureux. Celle-ci, journaliste politique, ne l’épargne jamais et règle ses comptes à travers lui.
On pourrait penser de Spin City, qu’elle est une série politique. Au contraire ! Il s’agit bien là d’une sitcom. En effet après avoir mis quelques temps à trouver ses marques, la série se place plus comme une comédie de mœurs. Ce que raconte Spin City, c’est la difficulté de jongler entre vie privée et vie professionnelle, surtout lorsqu’elle est publique ! La série ne fait jamais de politique mais s’intéresse aux hommes et aux femmes qui en vivent : Mike se fait parfois l’avocat du diable et protège les intérêts du maire. Ce qui lui pose parfois des cas de conscience puisqu’il n’est pas amené à toujours faire le bien…
Anecdote : la plus amusante prestation restera celle de George Stephanopoulos. Cet ancien conseiller du président Clinton est la personnalité dont se sont inspirés les auteurs pour le personnage de Michael J. Fox. Une belle reconnaissance !