Dans un futur proche, la ville de Delta City connaît de nombreux problèmes d’autorité et de sécurité. La puissante et ambiguë OCP (Omni Consumer Products) tente d’aider la police et crée Robocop, un flic indestructible, d’une efficacité redoutable et qui en plus, à la surprise générale, développe une personnalité.
En effet, Robocop est un cyborg qui doit son existence à Alex Murphy, flic grièvement blessé lors d’une fusillade et ressuscité grâce à la technologie du 21ème siècle. Flic cybernétique, la technologie n’a pas complètement effacé la personnalité d’Alex. En plus d’être un héros très efficace, il fait aussi preuve de psychologie et d’intelligence pour affronter toutes sortes de méchants. Humain robotisé ou cyborg humanisé, Robocop fait régner l’ordre partout où il passe…
Equipière de Robocop dans la ville de Delta City, Lisa est surtout la confidente du cyborg, qui a parfois de sérieux états d’âme. Très psychologue, Lisa a une relation très forte avec Robocop.
Comme toutes les séries policières, il faut un officier supérieur capable de se fâcher tout rouge. Ce que sait faire le sergent Parks, qui rappelle Robocop à l’ordre et qui lui demande de mesurer un peu ses actions, souvent spectaculaires et dévastatrices.
Diana est l’alliée virtuelle de Robocop. Elle vit en effet dans le réseau électronique de l’OCP, après avoir été tuée, et se présente sous la forme d’un hologramme, mais quel hologramme !!
La série a recréé un Robocop plus présentable. Même si on est loin de deux premiers films, méchants, âpres et ultra-violents, on retrouve un Alex Murphy plus chevaleresque, plus doux (télé oblige) et surtout plus intelligent. Le cyborg arrête d’imiter les boites de conserves et se dresse à la hauteur de sa réputation. Le Robocop de la série est performant, efficace, et surtout il reste un habile détective, et possède une sensibilité un peu plus complexe que dans le film « Robocop 3 ». Sans revenir à l’état de grâce des deux premiers films (de Paul Verhoeven et Irvin Kirshner), la série passe un sacré coup de neuf sur la carcasse du super policier, qui brille à nouveau, sans faire des étincelles.