La vie tumultueuse d’une famille d’Américains moyens, vivant dans la banlieue de Chicago. L’époux est vendeur de chaussures pour dames et sa femme, mère au foyer. Ils vivent dans la banlieue de Chicago avec leurs deux enfants et leur chien et comptent près de vingt ans de vie conjugale. Ils sont très pauvres et ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts.
Al Bundy est fier d’une chose : avoir été le champion de football de son lycée. À part cela et les parties de rigolade et les beuveries en compagnie des membres de son club de misogynes, dans une boîte de strip-tease de son quartier, Al Bundy n’a guère moyen de se vanter. Mari et père médiocre, il sent des pieds, a mauvaise haleine, change rarement de sous-vêtements et n’hésite pas à se curer les oreilles – et autres choses aussi ! – devant sa télévision en buvant de la bière.
Mauvaise cuisinière, mère lamentable et ménagère exécrable, Peggy Bundy est l’archétype de la « bonne à rien ». Sa principale préoccupation, outre dépenser le maigre argent du ménage dans les magasins de vêtements, est de squatter le canapé pour se gaver de programmes télé et surtout l’émission d’Oprah Winfrey. Frustrée, elle reproche la médiocrité de sa vie à son époux qui, selon elle, manque d’ambition.
Champion de la débrouille, Bud Bundy, le fils, est le plus sensé de la famille (ça fait peur !). Il a une obsession : réussir sa scolarité, naturellement, mais surtout perdre sa virginité, pour échapper ainsi aux railleries de sa soeur et se débarrasser enfin de la poupée gonflable qu’il dissimule sous son lit.
Kelly Bundy (« Lapin rose », comme aime l’appeler son père) est une ravissante idiote. Sa seule préoccupation est d’attirer les plus beaux garçons dans sa couche… ou ailleurs, cela n’a guère d’importance. Mais gare ! Il vaut mieux pour eux qu’ils ne se fassent pas pincer par Al. Il a encore les poings solides.
Marcy Rhoades d’Arcy (« Dinde », comme aime l’appeler Al, son voisin), divorcée ou plutôt abandonnée par un mari parti chercher des cigarettes, s’est remariée avec Jefferson. Depuis, sa vie a pris une autre tournure et elle doit sortir ses griffes pour se faire obéir au doigt et à l’oeil par son paresseux de compagnon. Féministe convaincue, elle déplore malheureusement sa petite poitrine qui l’a fait souvent passer pour un homme.
Jefferson d’Arcy est le deuxième époux de Marcy, un play-boy qui a réussi à se faire épouser sur un malentendu. Obsédé sexuel, hypocrite et paresseux, il ne travaille pas et fait croire à son épouse qu’il est sérieusement en quête d’un emploi. Avec toutes ces qualités, il est évidemment devenu le complice d’Al Bundy dans tous les coups tordus.
La série redéfinit avec humour la famille américaine moyenne, avec ce couple qui ne cesse de s’insulter et ses enfants bons à rien. Mariés, deux enfants, c’est l’enfer au quotidien…
