Ancien mercenaire, Guillaume Tell s’est depuis longtemps résolu à laisser derrière lui une vie faite de violence pour vivre avec sa famille dans le paisible village de Claremont en tant que forgeron.
Hélas, le Bailli Gessler entend bien faire régner la terreur et écraser la rebellion qui commence à s’organiser. Connaissant les implications qu’engendrerait une révolte, Guillaume décide de ne pas s’en mêler, au grand dam de son fils Matthiew, qui prend les armes et finit par se faire capturer par les hommes de Gessler.
Forcé de reprendre son arbalète une fois de plus, pour sauver son fils des griffes du tyran, Guillaume Tell met le doigt dans l’engrenage de violence de Gessler…
Guillaume Tell est un personnage tout à fait imaginaire. Pendant plusieurs siècles, on ne pensa même pas à mettre en doute son existence et celle de son aventure. La première version écrite de la saga de Tell apparut dans une ballade du XVe siècle qui servit de trame à la célèbre pièce de théâtre Wilhelm Tell (1804) de Friedrich von Schiller et à l’opéra Guillaume Tell (1829) de Gioacchino Rossini.
Une scène reste gravée dans l’imaginaire collectif : le Bailli Gessler ordonna que Guillaume place son fils au pied d’un arbre, une pomme sur la tête, fit reculer le père de 100 pas et lui demanda de prouver qu’il était bien le meilleur arbalétrier du canton en transperçant la pomme. Dans un premier temps Guillaume refusa de s’exécuter mais fut finalement contraint d’obéir. Guillaume tira et transperça la pomme. La légende était née…