Ecrivain new-yorkais auteur du best-seller « God hates us all », Hank Moody s’est exilé à Los Angeles après l’adaptation cinématographique de son roman, rapidement transformé en véritable fiasco. Autrefois talentueux et reconnu, ce quadragénaire n’est aujourd’hui plus que l’ombre de lui-même, sujet au syndrome de la page blanche.
Depuis que sa femme Karen l’a quittée, lassée de ses frasques, Hank se console dans la consommation immodérée d’alcool et de drogues en tout genre et enchaîne les aventures d’un soir. Auto-destructeur et véritable aimant à emmerdes, il se retrouve régulièrement dans les pires situations et semble plus ou moins incapable de progresser ou de se sortir de la mélasse dans laquelle il est.
Il faut bien avouer qu’il n’est pas aidé : Charlie, son agent et meilleur ami, est aussi obsédé par le sexe que lui. Ses pulsions vont toutefois finir par lui coûter son job. Mais une nouvelle vocation se profile pour Charlie : agent d’actrice porno ! Les ennuis ne font que commencer:)
Souvent passif face à un défilé de personnages hauts en couleurs, Hank évolue dans un milieu peu glorieux où les excès dominent, un milieu peuplé de gens narcissiques, mégalomaniaques, stupides, vulgaires, excentriques (ou fous !), voire dangereux…
Déluré, désabusé, sarcastique et totalement irresponsable, Hank ne peut s’empêcher de dire tout haut ce qu’il pense, n’ayant que très peu de respect pour les conventions de la bourgeoisie californienne.
Malgré cette vie de débauche, Hank ne cherche qu’à récupérer Karen, son véritable grand amour, et à vivre une vie de famille tranquille avec Becca, sa fille de 12 ans, une adolescente très mûre pour son âge qui l’accepte comme il est, tout simplement…
Rendu célèbre dans le monde entier pour son rôle d’agent très spécial du FBI dans « X-Files », David Duchovny s’impose aujourd’hui dans la peau de Hank Moody, l’écrivain aigri, désabusé et décadent qui noie son insondable mal de vivre dans un océan de vices.
La nature maniaco-dépressive de l’auteur nourri au rock grunge est source de beaucoup d’introspection et de réflexion sur le monde qui l’entoure et tout particulièrement sur la culture des paillettes de Los Angeles. « Californication » pose un regard décalé sur le monde artistique de Los Angeles, avec une grosse touche de mélancolie et de sensibilité.