Amateur de soul music, de jazz et de funk, le chanteur Jason Kay, dit Jay Kay, rassemble quelques musiciens à Londres au début des années 90 et fonde le groupe Jamiroquai. Cette formation britannique se fait une place dans le mouvement acid jazz alors en plein essor et impose très vite son style. Jamiroquai acquiert une renommée mondiale, tout en faisant évoluer sa musique.

Le premier single de Jamiroquai, « When You Gonna Learn? » sort en 1992 sur le label Orenda. Après l’énorme succès de ce titre, le groupe attire l’attention de Sony et signe un contrat de huit albums avec la Major devenue depuis « Sony Music Entertainment ».

Le premier album « Emergency on Planet Earth » sort dans les bacs en 1993 et annonce la couleur : un chanteur emblématique avec des chapeaux rigolos (coiffe de Grand Sachem Indien, bonnet péruvien, toque en fourrure de taille démesurée avec des cornes…), des messages gentiment écolos, des chorégraphies virevoltantes inspirées de mouvement de skaters… et des musiciens un peu effacés par l’omniprésence charismatique de leur leader. À tel point que, dans l’esprit du public, Jamiroquai est uniquement le pseudonyme du chanteur, créant quelques ressentiments au sein de la formation.

L’album funk-pop caracole en tête des charts et le second opus « The Return of the Space Cowboy » connaît le même succès en 1994.

En 1996, avec la sortie du troisième album « Travelling Without Moving », le groupe devient mondialement connu grâce à trois tubes « Virtual Insanity », « Cosmic Girl » et « Alright ». Lassés de la starification de Jay Kay, plusieurs membres claquent la porte, dont le bassiste Stuart Zender et de nouveaux musiciens viennent les remplacer au pied levé.

En dépit de son attitude éco-militante de Greenpeace warrior qui fait du tri sélectif, la passion de Jay Kay pour les voitures de luxe aux grosses cylindrées agace ses fans et décrédibilise son message écolo.

Le quatrième album de Jamiroquai, « Synkronised » sort en 1999 et commence à s’orienter vers du disco teinté de funk et d’électro, avec notamment « Supersonic » et « Destitute Illusions ».

« A Funk Odyssey » en 2001 confirme la tendance éclectique du groupe qui s’ouvre à de nouveaux horizons musicaux. Le deuxième titre de cet album « Little L » devient numéro 1 des hit-parades dans le monde entier.

L’album « Dynamite » cartonne dès sa sortie en 2005. Pourtant, lassé des contingences promos imposées, Jay Kay dénigre constamment sa maison de disques. La sortie de son « Greatest Hits » marque la fin du contrat entre Jason Kay et « Sony BMG Music ».

En 2010, la sortie de « Rock Dust Light Star » replace Jamiroquai sur le devant de la scène avec les hits « Blue Skies », « Rock Dust Light Star » et « WhiteKnuckle Ride ».

En 2012, Jay Kay annonce qu’un nouvel album va entrer en production à l’occasion des 20 ans du groupe…