Née à Belgrade (ex-Yougoslavie) en 1976, Ana Popovic est une chanteuse guitariste de blues serbe. Son père, Milutin Popovic, musicien et passionné de blues, possèdait une collection de guitares et une collection impressionnante de disques.
Alors que des musiciens venaient régulièrement à la maison et improvisaient des mini-concerts, la jeune fille n’a pourtant eu le droit de toucher à sa première guitare qu’à l’âge de 12 ans : une vraie révélation ! En plus d’être passionnée, Ana Popovic se révèle douée et comble les attentes de son père au-delà de ses rêves.
À la fin des années 1990, à l’âge de 19 ans, elle crée son premier groupe, « Hush » dans une Yougoslavie en pleine mutation. Ce contexte politique difficile explique le caractère engagé de ses futures chansons.
En 1998 son groupe donne une centaine de concerts, faisant les premières parties des concerts de stars du blues et passe régulièrement à la télévision yougoslave. Leur premier CD « Hometown » montre un aperçu de ses talents de chanteuse et de guitariste.
En 1998, Ana Popovic part vivre en Hollande où elle étudie le jazz au conservatoire. Elle devient rapidement un pilier de la scène du blues hollandais et s’aventure également dans l’Allemagne voisine. En 1999, elle est repérée et signée par le label Allemand Ruf Records.
En 2000, elle enregistre son premier album solo « Hush! » à Memphis avec le producteur Jim Gaines (Stevie Ray Vaughan, John Lee Hooker). Repérée par Bernard Allison, la belle yougoslave l’accompagne sur scène.
Dans son second album « Comfort Of The Soul » sortie en 2003, Ana Popovic jongle avec diverses formes de blues, de rock de soul et de jazz. Son blues frais et positif est ouvert aux autres genres. Ses talents lui permettent même d’être invitée sur la tournée d’un roi de la soul music, Solomon Burke.
Star féminine du blues, Ana Popovic enchaîne les albums et les tournées mondiales : « Still Making History » en 2007, « Blind For Love » en 2009, « Unconditional » en 2011, « Can You Stand The Heat » en 2013…
Véritable anomalie de la scène du blues, on la surnomme souvent la « Jimi Hendrix au féminin ».
