Valérian est sans aucun doute l’un des meilleurs agents du Service Spatio-Temporel (SST) du XXVIIIème siècle. Sa mission est de maintenir l’ordre terrien dans l’Univers.
Originaire de Galaxity, la mégapole terrienne capitale de l’empire galactique terrien, Valérian peut parcourir l’immensité de l’espace à l’aide de son vaisseau spatial et effectuer des voyages dans le temps, dans le passé comme dans le futur.
C’est ainsi qu’il a rencontré Laureline, une sauvageonne vivant dans la forêt d’Arelaune, sur la Terre du XIe siècle. Ramenée par Valérian à Galaxity en 2721, elle intègre le Service Spatio-Temporel à titre exceptionnel et devient sa coéquipière, avant de devenir sa compagne.
Les deux agents spatio-temporels ont des caractères résolument opposés : Laureline, jeune femme à moitié garçon manqué, est décidée et réfléchie, alors que Valérian est l’anti-héros dilletante mais sympathique qui a l’art de se fourrer dans toute sorte de guêpiers.
Dans leur quête à travers l’espace et le temps, Valérian et Laureline ont des alliés fidèles comme Monsieur Albert, les Shingouz, le Schniarfeur, le Transmuteur Grognon de Bluxte et Ky-Gaï ; et des ennemis plus ou moins dangereux comme Xombul, la Trinité d’Hypsis, le Triumvirat de Rubanis, le Quatuor Mortis ou les Wolochs.
Né dans les pages de l’hebdomadaire « Pilote », « Valérian, agent spatio-temporel » renouvela totalement les codes de la science-fiction en bande dessinée et transforma en profondeur notre représentation du futur et de l’espace. Cette révolution, née de la plume de Pierre Christin et des pinceaux de Jean-Claude Mézières, a été portée par des albums exceptionnels devenus aujourd’hui d’immenses classiques. Grâce à des histoires formidablement inventives, les auteurs de « Valérian, agent spatio-temporel » ont su séduire le public le plus large possible depuis 1967. Les scénarios faisaient d’habiles clins d’oeil à notre époque, mettant en scène tyrans et dictateurs, souvent bien proches de ceux du 20ème siècle. Le dessin, certes classique, était doué de fantaisie et donnait une saveur rarement égalée aux créatures monstrueuses ou sympathiques que croisaient Valérian et Laureline.
La série, d’abord nommée « Valérian, agent spatio-temporel », avait Valérian pour héros central et Laureline ne devait faire qu’une unique apparition, le temps d’un numéro. Sauvée par le courrier des lecteurs, elle devint héroïne à part entière. Depuis « L’Ordre des Pierres », la série s’appelle désormais « Valérian et Laureline », rectifiant ainsi, pour ses 40 ans, l’injustice machiste de la série:))
À noter également l’adaptation particulièrement réussie de la Bande Dessinée en série animée.