Titeuf est un garçon de 11 ans, reconnaissable à sa longue mèche blonde. Souvent accompagné de ses meilleurs amis, Manu et Hugo, Titeuf partage avec nous la vision qu’il a des attitudes et des institutions des adultes.

Aussi curieux que turbulent, il traîne son cartable dans les cours d’écoles avec une foule de questions et de réflexions sur les réalités de la vie : comment marche une Game Boy ? Où est-ce qu’on va quand on est mort ? Pourquoi les filles c’est pas fait pareil que les garçons ? Le chômage c’est quoi ? Pourquoi papa et maman ont oublié de mettre leur pyjama avant d’aller au lit ?

Bref, le B.A. BA de l’apprentissage de la vie vu par les enfants. Titeuf aborde également les thèmes et les problèmes liés à l’enfance (les disputes, les vacances, les premiers amours, les faibles résultats scolaires…) avec lesquels il compose tant bien que mal.

Côté amour, Titeuf est très épris de Nadia, la plus jolie fille de la classe. Dans sa bande de potes, il y a :

• Manu avec ses grosses lunettes et ses chaussettes dans les sandales
• Dumbo,  l’amie de Nadia, une fille aux oreilles décollées
• Hugo, le petit gros au col roulé qui mange tout le temps
• Vomito, le gars à côté de qui il ne faut jamais s’asseoir dans le bus
• Ramon, céloui qui parlé commé ça
• Jean-Claude, chelui qui parle comme cha à cauje de chon appareil dentaire.

Titeuf est bien connu pour ses célèbres expressions « tchô ! », « c’est pô juste ! », « Lâche-moi le slip », « zizi sexuel », « cancer du sida » ou encore « Je vais te nucléariser »… Au grand dam de Mademoiselle Biglon, la maitresse d’école.

Zep, auteur suisse, a créé Titeuf en 1992, alors qu’il enchaînait les refus des éditeurs. Il a eu envie de raconter la vie quotidienne d’un petit garçon et son regard sur le monde des adultes, en se remémorant ses propres souvenirs d’enfance et en observant les enfants autour de lui. Aujourd’hui, il s’inspire aussi de ses propres enfants ! Il a publié une première histoire dans un fanzine qui a fini par tomber entre les mains de Jean-Claude Camano (Glénat).

La suite de l’histoire ressemble à une de ces success stories dont Hollywood raffole. Les tirages de Titeuf explosent. Le petit garçon au crâne d’oeuf emmanché d’un épi glorieux se répand partout, dans les cours de récré, dans le langage des gosses… Titeuf se décline même en produits dérivés qui vont des chaussettes aux dessins animés.

Le secret de son succès : Zep a un fabuleux coup de crayon, du coeur, de l’humour, de la passion et en plus il aime le chocolat aux noisettes:))