Captain Biceps, c’est le plus balèze des balèzes, le plus fort de l’univers du monde. Roi de la tartine dans la tronche, Captain Biceps, c’est un Super-Héros ! Il ne craint rien ni personne, enfin… à part sa Maman !

Quoi… il ne vous a pas dit ?! Captain Biceps vit toujours chez sa Maman, Raymonde ! Envahissante, dominatrice, protectrice, Sa mère est une petite femme rondelette autoritaire qui ne lui fait pas de cadeaux, même devant ses méga-rencards ou ses super-potes !

Dans sa jeunesse, Captain Biceps (dont l’identité « ordinaire » est Elmer Rateau) est allé à l’école des Super-Héros, où on apprend à utiliser ses pouvoirs, confectionner son costume et combattre les méchants.

Désormais redresseur de tort méconnu, il mérite sa place dans le panthéon des vengeurs masqués. Les super-vilains font la queue au comptoir des mandales : Docteur Nuisible, Super Vache, Slipman, Rébus-Man l’inquiétant, Dégueulasse-Man, Bébé-man, Le Fantôme, Fille-Man…

Il met la pâtée à tous les autres, y compris les plus célèbres, ceux qui sont réputés être les plus costauds : Heulk, Battman, Daredivol, Tor, Wolvorine, Wonderbra Woman, Harry Poutier… vont tous se mesurer à Captain Biceps et vont tous en prendre pour leur grade !

En fin de compte, il ne lui manque plus qu’un assistant pour enfin être considéré d’égal à égal avec les justiciers les plus renommés. Là encore, les candidats sont légion : Carnage Boy, Genius Boy, Sifflet-Boy, Biceps Boy, Speed Kid, Gilet Boy, Biceps Dog, Biceps Kid et j’en passe…

Côté vie sentimentale, Maman aimerait bien voir le fiston se caser ce qui n’est pas chose facile lorsqu’on n’est pas motivé et qu’on ne mesure pas sa force.

Certains le disent un peu simple d’esprit. Bah ! Ce n’est qu’une question de point de vue. En fait, Captain Biceps est surtout resté très gamin et peut se montrer jaloux, capricieux et imprévisible.

Mais bon, on lui pardonne volontiers ces petits travers parce qu’il est aussi courageux, volontaire et généreux. Parce qu’il combat le Mal sans jamais se poser de question. Et parce qu’au bout du compte, même quand la force brute a échoué, l’étincelle de folie enfantine qui le caractérise lui permet toujours de trouver une idée saugrenue et décalée qui le conduit à la victoire, mouahahaha !!!

Zep et Tébo, deux des principaux agitateurs de « Tchô ! le Mégazine » dans lequel « Captain Biceps » est pré-publié, tournent en dérision les principaux super-héros des comics américains sous forme de gags en une ou deux planches.

La super-trouvaille ultra-drôle : chaque super-vilain ou héros dispose de sa fiche origine détaillée dans la marge où l’on découvre quelques scoops : le Truc (pastiche de la Chose des Quatre Fantastiques) utilise du papier de verre pour s’essuyer les fesses, Torchman ne doit pas péter et Battman peut crier des ultrasons quand son battslip est trop serré:))

En 2009, les combats de Captain Biceps ont été déclinés en série animée de 78 épisodes de 8 minutes.